 
                     
                    Cette soirée-là
                                                                                    En Panodyssey, puedes leer hasta 10 publicaciones al mes sin iniciar sesión. Disfruta de 1 article más para descubrir este mes.
           Para obtener acceso ilimitado, inicia sesión o crea una cuenta haciendo clic a continuación, ¡es gratis! 
                                            Inicar sesión 
                                                                            
Cette soirée-là
Ce regard, cette vue,
Comme si… comme si… tout est figé
Comme si… tout peut accélérer.
Je vois, oui, je vois très clairement.
Ces visages, connus, inconnus,
Ils me regardent, ils me fixent
Leurs yeux sont vivants, expressifs…
Ils sourient, faible mais présent,
Comme si… comme s’ils m'accueillait
A leur table, oui, cette table…
Si grande, si loin, mais j’y suis !
Le temps semble figé, comme une bulle qui attend d’éclater.
La vie s’anime, le temps s’écoule.
Les rires, les paroles, le bruit étouffés d’un rêve étrange.
Puis…
On se regarde…
C’est subtile mais on le ressent tous.
Comme… comme un vide qui nous sépare
Comme une sensation qui nous lie, nous délie…
On ne comprend pas, ça ne dure pas.
Le temps se fige !
On se regarde comme si on attendait un déclic, un signe, comme si…
Indéniablement, il arrive, on le sait.
Imperceptible, si petite, cette perle rouge suinte de son cou si blanc.
Contraste effrayant du rouge sur du blanc.
On se regarde, elle ne sait pas…
Moi je sais, elle saura, tous sauront.
Elle sourit, moi aussi.
Puis…
Elle se dessine si rouge, si droite !
On ne distingue ni le début ni la fin.
Parfaite sur l’horizon, rouge, tranchante.
Pourtant elle coule, une goutte par-ci, une goutte par là.
Ruisselant d’un bout, coulant d’un autre sur ce cou,
Si fragile, si blanc, si innoncent… elle sourit…
Troublé est ma vue si claire auparavant.
Sensation de chute, on s’interroge.
On tombe, nos regards se croisent.
Oblique est la chute,
Oblique est le regard,
Le vide s’installe, le rouge s’échappe comme un torrent furieux.
Ce qui devrait être attaché ne l’est plus !
Ceux qui souriaient ne le font plus, étonnement !
Une larme, oui une larme au bord des yeux.
C’est le noir, c’est la fin.
 315 lecturas
                                                        315 lecturas
                         comentario
                                                        comentario
                         
                
             
                
             
                
             
                
             
                
             
                
             
                
             
                
             
                
             
                                 Colaborar
                                    Colaborar
                                 
     
     
     
     
     
     
     
     Puedes apoyar a tus escritores favoritos
                Puedes apoyar a tus escritores favoritos 
             
                         
                            

Alexandre Leforestier hace 1 año
Quelle sublime image ! Pour un texte beau.
Snakecroqueur hace 1 año
J'ai bien d'insister pour qu'il se mette à l'écriture ? ^^
Mikasoka hace 1 año
Merci :)