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Tu as écrit que tu voulais être là pour moi.

Tu as écrit que tu voulais être là pour moi.

Publicado el 4, sept, 2025 Actualizado 4, sept, 2025 Biography
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Tu as écrit que tu voulais être là pour moi.

Tu l’as réitéré à ta manière alors que je ne demandais rien. Je te propose enfin tout ce que je peux - ce qui est en réalité beaucoup et beaucoup plus beau que quelque chose de tendancieux et malhonnête. Et … rien.

Alors je morfle entre incertitudes et sentiment de rejet soudain alors que tu as passé des semaines à vouloir me convaincre de rester à tes côtés.


Tu l’auras peut-être vu : j’ai été obligée d’aller pousser ta porte, la trouille au ventre, en sachant que je n’ai rien à y faire, que je n’ai pas été invitée, que je suis probablement de trop, et que potentiellement, ce que j’ai écrit de prémonitoire dans un de mes poèmes est en train de se passer. Ça a été surhumain pour moi ! J’ai eu mal, putain !!!


J’ai appréhendé cette situation-là précisément tous ces mois-ci : le moment où tu te dirais « bon, j’en ai marre là. D’autres accepteront. » Et de me retrouver à assister à cela parce que je refusais les termes de ton contrat.

Je ne veux pas être l’inconnu, celle par laquelle tu espères ou vis une autre réalité.

Moi ce que je voulais, c’est être celle qui reste. Même en vieille Jiminy Cricket. Parce qu'il n' y avait pas mille solutions pour réaliser cela proprement.


En fait, je n’arrive pas à comprendre ce que tu te racontes vraiment. Si tu te contentes de t’inspirer ou si tu es sérieux ou si tu te fous de moi. Mais bon sang, ce n’est pas parce que j’arrive à lire entre tes lignes que je suis celle qui te rendra heureux d'une quelconque manière !

D’abord, je ne veux pas faire ça : flirter ou plus avec quelqu’un de déjà engagé.

Et puis, je viens d’entamer ma 152 ème année. Si tu veux te sentir vivant, ne te tourne pas vers une pente descendante. Mon ex-époux te l’expliquerait à la perfection : pour rajeunir, se tourner vers une petite jeune, gage de « plaisir et de liberté » ! Je ne suis pas la bonne inconnue dans cette équation de l’extase. Et il est hors de question que je m’expose à nouveau à ce genre de conclusion masculine. ( parce qu’en plus, perso, j’aurais aussi bien des choses à dire et revendiquer, putain ! )


J’aurais mieux fait de rester dans mon silence. Je croyais qu’on allait se réconcilier, vite fait bien fait. De manière saine et claire.

J’ai fait ce que j’ai pu pour être transparente et taquine. C’était pas terriblement marrant mais j’ai essayé. Je voulais qu’on retrouve notre complicité amusée. Moi, c’est ce qui me manquait.


Je sais très bien que « tes affaires » vont reprendre. Tu atteins une dead-line de nécessité pour toi de redevenir public. Bah voilà : tu peux.

S’il y avait une once de chance que tu aies été vraiment sincère et bienveillant, ben tant pis. C’est foutu. J’en peux plus, j’en veux plus : même de cette solution à la con !

Je préfère repartir sur une page vierge, sans plus rien de rien. Ne compter que sur moi. Ça vaudra toujours mieux que cette non-réponse, cette non-posture dans le réel qui me tord les boyaux.



J’en peux plus, j’en veux plus de devoir me déverser devant tout le monde parce que si je me pointe en DM, tu vas me faire la version « tu te fais des histoires dans ta tête » C’est humiliant, et ça appuie sur mes failles qui deviennent des gouffres ! Et tu le sais !


Tu joues, comme B. ? Ou tu te venges ?! Tu crois que je n’ai pas relevé que tu as utilisé tout un vocabulaire lié à mes lubies ? Que tu racontes et enjolives ce qui ressemble à nos années de croisements bizarres et que oui, c’est aussi ce que je me suis racontée un temps.

En fait, je suis ton cobaye ? Tu sondes jusqu’à quel degré je peux être influencée ? Et le pire, bien sûr, c’est que j’aime tout ! L’histoire que j’ai trouvé géniale, le personnage et les lettres de sa vie.


Mais j’en peux plus de réaliser que je suis en train de vivre les mêmes spéculations et douleurs qu’avec B. Et que finalement dans ces deux cas de figure, c’est moi le dénominateur commun ! Que je suis probablement plus barrée que vous parce que je reste et que je réponds à/dans un vide intersidéral !


Mais en l’occurence, là, je souffre de ton attitude, pas de la sienne. De ce que je constate, il est parti. ( Je te dis pas le champagne qui a dû couler le 14 ! « Elle est enfin out ! » On a même eu droit à une belle photo de famille où ils sont bien sûr magnifiques. Je doute que ce soit pour me remercier de ma contribution symbolico-spirituelle. )


J’en peux plus et je ne veux plus retomber « toquée » et contrôlante. Faut encore une fois que je décide de comment je me protège … c’est du grand n’importe quoi !


Mais voilà, toi, tu vas pouvoir réamorcer tout ce que tu as envie et besoin. Et moi, me délester de ce besoin de comprendre, moins extrapoler, et écrire tout ce qui me passe par la tête, où je veux. Et m’adresser à ton double littéraire si ça me chante sans en souffrir.


Si je suis retournée « te voir » dernièrement, c’était juste parce que je m’inquiétais. J’ai cru que par ce silence, tu donnais peut-être des signes de burn-out.

Non, vraiment, c’est foutu. Y aura jamais une fin réparatrice à toutes ces années. Je n’y crois plus.

Y a une semaine, j’étais sur le sable « océanologue » d'il y a un an, partie sur un coup de tête me récompenser et me régénérer et là, je suis déjà usée par tant de peurs et de pleurs.


Alors maintenant, je veux juste que ça s’arrête et retourner vivre à l'abri dans ma bulle.



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