Ecrit le 8 février 2024

Les passages en italique ont été écrits le 29 juillet 2025

Vous avez lu le titre ? Ce n’est pas du français tout-à-fait correct, même pas correct du tout, et un écrivain, ça se doit d’être parfait.

Mais bon. Je pourrais faire un effort.

À l’âge de 13/14 ans, je remplissais des cahiers petit format 96 ou 192 pages, pour y écrire des mini ‘romans’. Quatre au total. Tous dans le genre policier. Une forme de passion à ce moment-là. À force de lire les romans d’Agatha Christie les uns après les autres, cela me donnait envie de m’y mettre aussi. Mais dans un genre différent, mélange d’humour, de policier (type ‘whodunit’ comme on dit maintenant) et d’horreur.

Aucune trace cependant de tout cela, tout a été détruit par ma propre volonté, je trouvais ces récits trop violents et je ne voulais pas que cela influence des lecteurs en leur donnant des pulsions criminelles ! Je n’ai pas de regrets, ce qui est fait est fait. Par contre aucune preuve de ce que j’avance.

Alors, pourquoi ne suis-je pas écrivain, alors que c’était mon souhait le plus cher dans ma prime jeunesse ?

Faut dire que l’on ne m’a pas vraiment encouragé non plus. Moi qui envisageais un bac A (littéraire à cette époque lointaine), on m’a tout de suite rétorqué : ‘mais non, ne va pas là-dedans c’est une filière bouchée, et tu seras payé des misères’; bref mieux valait faire un bac B (économie) ou C ou D (scientifique, S aujourd’hui, enfin si c’est toujours S, ça change tout le temps)

Et puis à 16 ans (en 86…), j’ai découvert les premiers ordinateurs personnels, même pas encore les PC, on parlait alors d’Atari, d’Amstrad… révélation : on écrit quelques lignes, et l’ordinateur fait ce qu’on lui dit, enfin à l'époque, ce qu'on écrit – incroyable, fascinant. Bref voie toute tracée, ce sera informaticien. Ça me fascine toujours autant d’ailleurs. Et on peut y trouver un côté créatif.

Et donc ce ne sera pas écrivain. Ou alors en parallèle.

Oui pourquoi pas en parallèle, je me suis posé la question.

Déjà, faut du temps, vu que mes loisirs, je les ai consacrés à la musique : clarinette dans une harmonie, piano dans un big-band de jazz, clarinette-clavier dans un groupe jazzy, claviers dans un groupe rock, où on faisait d’ailleurs nos propres compos. Et depuis septembre 2024, clavier dans une chorale.

Aussi, j’écoute énormément de musique, même si elle assez ciblée ; je suis de cette génération où on écoutait les albums en entiers, les titres en entiers, on ne zappait pas à tout bout de champ sur des ‘short’ ou des ‘réels’ très courts sur YouTube, TikTok ou autre.

Et je fais également des clips qui illustrent des chansons que j’apprécie (et nos anciennes compos) en utilisant des vidéos déjà existantes et libres de droit.

Bref entre la musique et le travail – sans parler de la vie privée et familiale - ça prend du temps.

Est-ce une excuse ? Bon peut-être un peu.

Une autre raison, peut-être un peu plus valable ? réside dans le fait… que je lis très peu… (en parlant de romans plus spécifiquement)

Écrire me procure du plaisir, toutefois je ne peux pas dire que je lis beaucoup de romans, donc. Les grands classiques du 19ème, non (ou presque pas vu qu’on y fut parfois obligé, voir paragraphe suivant). Jamais lu Victor Hugo. J’ai bien essayé les Rougon-Macquart de Zola ; je m’étais dit, je ne vais pas attaquer par ‘Germinal’, vu que c’est une liste de romans qui se suivent (comme les séries actuelles), commençons donc par le début… j’ai lu il me semble les 4 premiers romans. Quand je suis arrivé à ‘La faute de l’abbé Mouret’, j’ai complètement décroché. Trop de descriptions, lecture fastidieuse, j’ai abandonné… et la suite aussi, résultat, je n’ai toujours pas lu Germinal !

J’ai lu via la filière scolaire des livres tout de même fascinants : ‘Candide’ (chef-d’œuvre absolu lu et relu), ‘L’écume des jours’ (idem) et par la suite aussi tous les livres bien déjantés de Boris Vian, ‘Le meilleur des mondes’ d’Aldous Huxley, ‘les chroniques martiennes’ de Ray Bradbury… ah et des pièces de Molière aussi, ‘Une vie’ de Maupassant, ‘Le père Goriot’ de Balzac. Toutefois, une fois sorti de la scolarité, je n’ai pas poursuivi ce type de lecture.

Quant aux livres actuels, style Marc Lévy, etc. je ne sais pas, ça ne m’accroche pas.

Ce que je lis en vérité : des romans surtout policiers, et encore pas tant que ça. J’avais entamé le cycle ‘Pendergast’ de Preston & Child mais les derniers romans sont devenus des livres de commandes, nettement moins intéressants que les premiers, qui étaient des chefs-d’œuvre dans le genre (‘Relic’) (dommage ils avaient créé le personnage de Constance, unique en son genre)

En fait j’aime quand il y a du mystère, quand on tourne les pages et qu’on se dit : ’mais pourquoi ?' et 'que va-t-il se passer ?’ Ce n’est pas si facile à trouver, ce genre-là.

Boileau-Narcejac savaient faire cela, ce que j'aimais moins, les conclusions de leurs romans étaient toujours particulièrement sombres; mais les mystères vraiment prenant (‘Celle qui n’était plus’, une référence)

Au final, je lis surtout des magazines de type ‘Ça m’intéresse’, et des bouquins d’histoire (Une autre passion dévorante! Ces livres s’entassent !)

Et comme tout le monde je regarde aussi des séries.

Ce qui découle de tout cela, c’est que je ne suis pas un pro de l’écriture, en particulier dans les descriptions, même si elles seraient plus simplistes que celles d’Emile Zola dans ‘La faute de l’abbé Mouret’.

Les descriptions, ce n’est pas mon fort. Pas vraiment capable de décrire un paysage, un environnement, des bâtiments, etc., ou même une personne dans sa ‘globalité’.

Un peu dommage, vu qu’en même temps, écrire est un vrai plaisir.

De lointaines années en arrière, j’avais tout de même écrit des poèmes, ainsi que des textes plus ou moins humoristiques; ainsi qu’un petit récit ‘L’heure est venue’, très capillotracté, que j’avais fait corriger par un professeur de français. J’avais fait ce que je pouvais concernant ces ‘maudites’ descriptions, néanmoins il n’avait corrigé que les fautes d’orthographe et de grammaire, et les coquilles (ce qui est déjà pas mal !).

Je n’aime pas l’idée que l’on puisse changer mes mots, j’ai l’impression d’être dépossédé de mon texte. Même s’il n’est pas trop bon, je veux que cela vienne de moi. Peut-être une histoire d’ego, j’en conviens…. J’avais voulu faire corriger un autre texte par une personne de mon entourage douée en français, mais il avait été remanié, des phrases avaient été changé. Résultat : j’avais jeté cette histoire à la poubelle. Pour moi, ce n’était plus mon histoire.

2024, l’envie d’écrire me reprend. De plus en plus forte. Le fait d’avoir aussi repris la musique, sans doute…

Juin 2025, je cherche un site où publier ses écrits.

J’entends parler de 'wattpad', 'de plume en plume,' 'plume d’argent'…

Sympa mais les interfaces… le côté informaticien ressort... vraiment d’un autre âge…

De fil en aiguille je découvre Panodyssey, sorte de réseau social dédié à l’écriture. Mais alors, quelle qu’elle soit. On peut y trouver des recettes de cuisine ! Et d’ailleurs, pourquoi pas, j’ai aussi besoin de m’améliorer dans ce domaine !

Ça me convient. En tout cas du point de vue ergonomique, le meilleur site que j’ai pu voir jusqu’à présent.

Je peux y lire d’autres auteurs/autrices particulièrement doué(e)s, cela me fascine. Mais je ne veux pas me décourager pour autant.

Et donc je m’y suis remis, à mon niveau.

De nouveaux poèmes, quelques histoires.

Je ne suis toujours pas un pro des descriptions, ni un pro tout court, mais je ne manque pas d’imagination. Les poèmes ne sont jamais dans un style alambiqué, mais c’est mon style.

Et de nouvelles idées m'arrivent en permanence.

Par exemple pour le poème 'Le couloir’ (le premier d’une série de trois), c’est très étrange, l’image d’un couloir est venue spontanément à moi , et les mots sont venus dans mon esprit sans même avoir eu beaucoup besoin de les chercher.

Bien sûr, c'est parfois plus laborieux.

Je vais néanmoins essayer de m’améliorer. On peut toujours s’améliorer en français, on apprend à tout âge. C’est vrai que la lecture y contribue largement. Maintenant, j’ai de quoi lire…

Pour finir, j’aimerais écrire un roman, un vrai. Mais là, par contre, je n’ai pas encore trouvé l’idée. Peut-être que cela n’arrivera jamais.

Ou peut-être qu’un jour, je serai enfin écrivain !