les commémorations des 10 ans de l’attaque de Charlie Hebdo me laissent un goût amer, de par son ampleur et sa brutalité cet événement avait sidérè , comment peut on mourir pour des dessins ?,dans un journal qu’a priori peu de gens lisaient, car il faut le rappeler, en 2009 les comptes sont dans le rouge, le journal crée par Cavanna et Choron , bati sur les ruines de Hara Kiri, le journal bête et méchant, interdit de publication après avoir tourné en dérision la mort de de Gaulle, le journal ne se vend plus !

Le journal s’était spécialisé dans la critique religieuse, cathos, orthodoxes et musulmans faisant régulièrement la une, mais si la chrétienté a renoncé a la manière forte, il n’en a pas été des islamistes qui y voyaient une injure grave au prophète, particulièrement lors des caricatures.

En 2011 un premier coup de semonce avec l’incendie des locaux, qui déménageront mais seront retrouvés par les frères Kouachi, avec le bilan de 12 personnes assassinées.

Un récent sondage établi a 76 % la priorité donnée a la liberté d’expression, quelle ironie, dans un monde de moins en moins libre, au sein de l’Europe ceux qui ont une autre voix se font censurer, les réseaux sociaux appliquent de plus en plus souvent une Autocensure, l’état instrumentalise toute critique, que l’on dénonce les agissement d’Israël et nous voila taxé d’antisémitisme, que l’on apprécie peu les démonstrations LGBT et nous voila Homophobes !

Ce journal devenu un Bunker musée ou sont enfermés une quinzaine de journalistes, n’a plus rien de drôle, en ce qui me concerne, il n’y a même plus la qualités des dessinateurs d’autrefois, juste un musée assis sur une cagnotte de 20 millions €, ils ne critiquent ni un système , ni le pouvoir qui les protègent, ils sont devenus le symbole de l’immobilisme, du statut-quo, de la caricature facile.

Pourtant la Pologne, la Hongrie et la Russie ont la religion chevillée au corps, avec cette conviction qu’ils doivent protéger les valeurs traditionnelles, de la famille et de éducations tout comme les musulmans, nous leur devons le respect

Le droit au Blasphème nous dit on, mais peut on s’étonner qu’un militant homo twerkant dans une église se fasse agresser, après sa publication sur Tik Tok ?, qu’ils vivent leur vies en respectant celle des autres, car c’est la leur point essentiel, leur liberté doit tout primer.

Le respect est une notion qui comme l’honnêteté ou la probité n’a plus sa place aujourd’hui dans nos sociétés ou le moi a remplacé le Nous, ré-aprennons a nous respecter et tout iras pour le mieux