Une noyée
Non puoi leggere altre pubblicazioni questo mese senza aver effettuato il login.
Per sfruttare appieno le nuove funzionalità, accedi o crea un account facendo clic qui sotto: è gratis!
Accedi
Une noyée
- New York
Sur son visage passaient les ombres du monde. De celles qui nous enveloppent et ne nous laissent pour choix que l’abandon. Je la regardais depuis un moment, une heure peut-être. Elle s’abandonnait aux ombres.
Le monde défilait autour de nous deux, absorbés l’un par l’autre, mutiques, perdus dans la fuite de l’instant. Ce monde qui défilait sur son visage, je m’y immergeais. Je tentais de la convaincre de ne pas se laisser gagner par les ombres mais de se laisser pénétrer par les quelques phosphorescences de lumière qui les défiaient.
Je l’ai rattrapée, vous comprenez, rattrapée alors qu’elle regardait le vide comme quelqu’un qui ne voit pas d’autre issue que de s’y précipiter. Depuis on se regardait, elle à travers ses ombres, moi au gré de la lumière qui ne s’attardait
Non puoi leggere altre pubblicazioni questo mese senza aver effettuato il login.
Per sfruttare appieno le nuove funzionalità, accedi o crea un account facendo clic qui sotto: è gratis!
Accedi