Walhalla de l'éphémère
Walhalla de l'éphémère
Walhalla de l'éphémère
Pour une nuit qui agonise
Dans les bras d’un jour s’exhumant
Je sacrifie mes idées grises
Et mes remords martyrisant.
Là-bas des braises rougeoyantes
Carminent l’aube cérulée
Comme des lames flamboyantes
Plantées au cœur de l’empyrée
Polychromie assourdissante
Qui m’aspire vers l’infini
En volutes hallucinantes
Acre vapeur de tabac gris.
Alors l’horizon s’endorure
Sous un orage de soleil
Assassines éclaboussures
Où l’alouette s’émerveille
Mais au fond des nues incertaines
J’entends l’écho des walkyries
Qui arpentent les voies urbaines
Etpromettent le paradis
Le temps déroule en serpentin
Ce Walhalla affriolant
J’y logerai, guerrier défunt
Pour les banquets ressuscitant.
Je quitterai cette chimère
L’âme glacée et l’œil mouillant
En regrettant cette éphémère
Que je connus bibliquement
La nitescence s’émoussant
Refleuriront les habitudes
Je deviendrai l’inconsistant
Le désolant de solitude
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