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Les commandements ou les sept pêchés capitaux

Les commandements ou les sept pêchés capitaux

Pubblicato 27 apr 2024 Aggiornato 27 apr 2024 Poetry and Songs
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Les commandements ou les sept pêchés capitaux

Arrêtons-nous de nous fustiger...

Langoureux sont de tels changements de mœurs.
Usitées sont nos visions, pansues de bonheurs.   
Xénophobie n’est plus, est maintenant honnie.
Unis dans l’âme ou dans le corps. En harmonie.
Ressentir nos corps. À se prendre. Se plaire.
Extase à l’amour et non plus à la guerre.
Au lieu d’être des armes, soyez des frères,
Ou des amants prospères.
Faites l’amour. Pas la guerre.

Otons ce mot des marigots. Le faisons beau.
Récréons nous. Relativisons nos égos. 
Gageons pour la sagacité sans batailler. 
Uniquement comblés. Aucun esprit de lésé.  
Entonné, le respect. Loyal, le circonspect.
Initions un nouvel air pour trancher.
Libérés, liguons-nous ensemble pour la paix !

Comprenons-nous ! L’étendard est éphémère.
Les hommes peuvent rêver. Sans frontières.
Tout en écoutant l’autre. Sans attitude altière.

… pour mieux nous partager et,...

Embellir plus le monde. On en a assez.
Ne nier plus la ronde. On en fait parti.
Vouloir que ce qu’on a. Satisfait de la vie. 
Iniquité n’est plus. Tout le monde est conquis.
Exclue, la propriété ? Ça ! C’est bien finie.

Gueule ouverte sur un monde de crus gourmets. 
Ouvrant la porte à tant d’autres qui en manquaient.  
Utile et solidaire. Cette joie m’a comblée.
Ravir les ventres qui grondaient. Il le fallait.
Mêlant ses petits bonheurs, ils s’en délectaient.
Aidé par d’autres, j’ai nourri les affamés.
Naviguant les flux, mes idées ont prospéré. 
Découvert ce prodige, je l’ai partagé.
Irriguant les plaines, sieur des avalées.
Sillonnant l’éther, ma verve fut fertile.
Etant grignoté, Famine s’est effacé.

… pour bien se rimer. ...

Profitons de faire bouger les vraies choses.
Arrêtons de faire plein de longues pauses.
Réalisons-nous dans les gestes et proses.
Emerveillons-nous, fuselées telles des roses.
Soyons opposants. Ses idées indisposent.
Servons-nous de nous. Notre tonus explose.
Egaillons notre corps. Faisons jaillir la vie.

Aucun maux n’ait dû en ayant face prospère.
Vague de charité sans pensée arrière.
Apporte le sable doré sans être amère. 
Retient rien sauf pour sa survie si éphémère.
Iconoclaste parlant partage qui sert.
Calculant aucun dessous. Juste et sincère.
Epithète. Plus pour le cœur par vrai souci.

Calmer cette douce rage qui nous épargne.
Outres de terribles guerres dans ces campagnes.
Lâcher la grappe qui dissolut la hargne.
Etirant la laisse, oubliant la tendre cagne,
Révère le doux calme qui nous entame.
En finissant l’émotion, plus de conflit.
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