Comme une fosse
Comme une fosse
Comme une fosse
Mon automne monotone
m’amène, m’embastille ;
si l’œil de Gorgone
sombrement me fusille
une pierre je serai.
Tel doit être mon sort
et n’aurai de regret
que celui d’être mort..
Et dans un tombeau
aux couleurs de réglisse
je quitterai le bateau,
plongerai vers les abysses.
Passant, sur le chemin
suis ta vie d’infortune,
ignore le pantin,
dans sa fosse commune.
Je suis là qui roupille
sous la terre qui gloutonne
mes dernières guenilles
en automne monotone.
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