Une nuit fauve, celle-ci :

Mon ancêtre, ce chien jaune !

Sur une goélette, un bateau, ce voilier de pirates, les frères de la côte, leurs noms de terreur.
... Un vent de demoiselle, ce jour-là. Sœur, frère, mère, père qui que vous soyez ne prenez pas peur, ne
filez pas à l'anglaise, détendez-vous. Je vous préviens que malgré tout un ersatz de bonheur existe. Que
les ventres gourmands des vents de ce récit de vie, déchirent les siècles ! Entrons dans la cour du roi...
Mon ancêtre, ce chien jaune hurlait à l'avant du bateau, sa déchirure. Hurler est le métier des chiens
jaunes dans la naval des rois, et des pirates, depuis des lustres. Il faut bien se faire entendre.
Vous comprenez, nous allons gaiement naviguer si proches de la roche du diable, y entrer, dans cet
inconnu fosse, un vrai abysse, et frôler frelon la folie. Chut, vous me suivez, je suis un chien sans dent de
lait. J'aboie tel un chien jaune sur des fabuleux trois mâts en donnant de la voix. J'aboie messieurs, dames,
mais je ne mords pas...

Moi, j'aimais lire ses aventures sur un vieux carnet, incroyable être humain, il le fût.

Dans son hamac sous le pont, son prénom Rozen, un de mes ancêtres, pense tout haut, c'est ainsi, la mer
rend un petit peu fou, et parfois la nuit se souvenant de sa vie d'homme des bois de Bugel, il mettait de
l'effroi à un équipage de satanés pirates, et oui, il allait à la proue, et hurlait les jours de pleine lune, et
sorti de son sac à dos, peut-être de la cuisse de Jupiter, une boule bleue, et elle devenait waouh ; personne
ne peut décrire cela, pas de mots, si belle et arrogante, que les marins l'appelaient :
"Le sein de Jupiter" une boule bleue translucide raconte des histoires, hors du temps, de la temporalité.
Elle rayonnait cette boule de cristal sous les éclats de lune et Rozen prenait de la taille, de l'envergure à
l'avant du bateau, et puis son visage devenait si blanc, translucide, et lui lucide, il ne bronchait pas.
Admirant la mer, il sentait les embruns, et autour de lui, ressentait une bulle de quiétude, un air de paix.
Cette métamorphose, il la vivait au quotidien, la cherchait cet air frais au goût de dieu et le XVII° siècle
survint du fin fond d'un corridor sans or, celui de la mémoire collective et ce jour-là. Moi, votre serviteur,
narrateur de cette histoire, je vie dans les livres au quotidien. Laissons Rozen prendre la parole !
Donc, ce jour-là, les hommes de l'équipage prient sur le pont, car pas de vent, ...

... Un vent de Demoiselle et cette statue de femme précolombienne visible de leur bateau. Les pirates
jouaient à bord, confiant sur l'île de la tortue, au lieu-dit de fort de paix, la mal nommée, leur repaire de
Haïti, la volcanique !
Des Hommes totalement inconscients d'écrire l'histoire de ses premiers anarchistes venus de toutes parts
de la vieille passerelle de vie. L'Europe. Ses pirates s’appelaient, se définirent un surnom loin des
monarques, ses affranchis choisirent, la belle appellation, une appellation d'origine et véridique : " les
frères de la côte".

Ils étaient venus de tous horizons, de toutes confessions, leurs points communs le point g de géographique
dans tout ce trafic, la pauvreté. Ce sont des affranchis, nous allons doucement, pour simplement apprendre
à les connaître.
La côte de fer qui annihilerait les tentatives qui sont invasives de l'eau de mer, le sel de la vie reste
aujourd'hui encore confiné par de hautes falaises surplombant l’horizon tel qu'un globe de cristal.

En effet, la partie battue par la houle océanique qui telle une ogresse dévore ses flancs à l'usure de
l'humeur de ses vagues rend, cette côte légendaire, la côte de fer doit