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Où se trouve la vraie valeur d'un homme ?

Où se trouve la vraie valeur d'un homme ?

Pubblicato 13 feb 2020 Aggiornato 13 feb 2020 Cultura
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Où se trouve la vraie valeur d'un homme ?

Finalement, il y a trois façons de considérer la personnalité d’un homme : ce qu’il est, ce qu’il a, et ce qu’il représente. Ce qu’il a d’ailleurs contribue, aux yeux de beaucoup, à ce qu’il représente. Combien croient que leurs possessions matérielles concourent à les valoriser aux yeux des autres ! Leur être se réduit à leur avoir, qui s’imaginent-ils (par projection) crée leur image : belle maison, belle voiture, belle femme... Ce jeu de frime et de look est très répandu, il sous-tend toute la publicité, et la majeure partie de l’économie capitaliste repose là-dessus. Un objet n’est plus acheté seulement pour son usage, mais aussi et parfois essentiellement pour sa valeur de représentation.

La consommation d’aujourd’hui est aux antipodes de la sagesse. Comme le serpent qui se mord la queue (ouroboros), elle ne fait d’ailleurs que se consommer elle-même, se nourrir de ses propres signes. Par là elle est une activité totalement idéaliste et abstraite, comme l’a montré Baudrillard dans Le Système des objets, lorsqu’il parle de « Consommation de la consommation ». On ne consomme pas des choses, mais des images, des logos, des marques, etc., et le système qui les produit. Et cela s’intègre jusque dans l’âme des enfants : c’est à qui aura la meilleure marque de vêtement, de chaussures, le dernier gadget à la mode, etc. On veut être dans le vent, comme l’est la feuille morte...

Il n’y a rien de substantiel derrière tout cela. Ce n’est pas parce qu’on portera des vêtements non conformistes (jeans déchirés, etc.) qu’on est un rebelle non conformiste. C’est là au contraire le pire des conformismes, le pire asservissement au regard des autres.

C’est pourquoi on ferait bien, me semble-t-il, de revenir à l’école au port de la blouse, ou à défaut (si la blouse d’autrefois n’avait pour justification que de protéger des taches d’encre), à celui de l’uniforme, comme cela se pratique dans certains pays. Son avantage est de créer un certain anonymat de son porteur et d’égaliser les conditions sociales – donc d’éviter l’asservissement au regard d’autrui.

Face à l’attitude générale, à la fois risible et obscène, de soumission aux valeurs de représentation, il faudrait ne valoriser dans un être que ce qu’il est. Cela se voit dans ce qu’il fait, et dans ce qu’il veut. Dis-moi ce que tu désires, je te dirai qui tu es. L’être peut alors, tous masques écartés, se voir, se jauger et se juger lui-même. Il y faut du courage, tandis que les valeurs d’avoir et de représentation, très souvent liées et qui l’éloignent de lui-même, sont plus faciles à choisir et à incarner. On préfère vivre sous le regard des autres, plutôt que sous son propre regard. Là pourtant serait la sagesse, loin d’un monde si factice, et sans doute enfin le vrai honneur de l’homme.

***

Ce texte est extrait de mon livre Sur les chemins de la sagesse - Des clés pour mieux vivre, nouvelle édition augmentée 2019 (pp. 52-53) - éd. BoD.

 

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