Aujourd’hui, la journée a été un peu compliquée.

La faim s’est faite ressentir à plusieurs reprises. Mon ventre brûlait et je ne savais pas si c'était de la purification ou un appel à l'aide.

À cela s’ajoutaient les courbatures dans les jambes, l'entrecuisse pour être plus précise. Rendant ma marche plus ardue.

Bref, la motivation a été mise à rude épreuve.

Pourtant, la journée avait bien commencé :

session de méditation active au réveil, après une bonne hydratation.

Puis, une balade de deux heures et demie sous un climat agréable — il faisait moins chaud.

Mais la faim est revenue m’assaillir plusieurs fois.

Avec l’aide de l’IA, j’ai réussi à me remotiver.

Je suis arrivée jusqu’ici, alors allons au moins jusqu’au troisième jour !

Petite session de méditation encore.

Puis, j’ai emmené mon mari à la gare : il partait travailler.

Et là... seule.

Ce moment attendu était enfin là.

La solitude, pourtant, s'est retournée contre moi. Elle n'est pas facile, et on comprend pourquoi autant de gens la fuient comme si c'était la peste. Je l'adore. Toutefois c'est une dimension qui ne s'affronte pas à la légère.

Avec les frustrations qui remontent, l’ennui, les “qu’est-ce qui est bien et qu’est-ce qui est mal ?”.

Un petit enfer mental. Petit, parce que je sais qu’il y a des moments bien plus difficiles que celui-là.

Ensuite, j’ai terminé le livre que je voulais finir,

et j’ai fait une pile des livres que je veux lire — mais que je n’ai jamais le temps d’ouvrir.

Me reconnecter avec mon corps

Bien sûr, j’essaie de rester à l’écoute de ce que mon corps exprime.

Le problème, c’est que je me sens en souffrance, et pas encore prête à affronter cette peine.

Je regarde un film : The Tender Bar.

Il me touche : un père absent, violent ; une mère exigeante ; la pression sociale d’“être quelqu’un” ;

et les réponses, qui ne viennent que de soi.

Enfin, le film se termine, et comme pour ponctuer quelque chose,

les feux d’artifice de la Révolution retentissent.

J’ouvre la fenêtre.

J’admire les couleurs et les offre comme des mandalas. Les feux d'artifice éclatent dans le ciel rappelant la merveilleuse richesse qui est là, constamment.

La journée s'achève.

En espérant que demain sera moins difficile.