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CHRONIQUE DU TRAVAIL CONFINÉ (#25)

CHRONIQUE DU TRAVAIL CONFINÉ (#25)

Publicado el 6, may., 2020 Actualizado 29, sept., 2020 Emprendimiento
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CHRONIQUE DU TRAVAIL CONFINÉ (#25)

Guillaume, directeur de Pôle dans le secteur de l’édition et de la formation

« Depuis le début du confinement, je travaille à la maison. On a récupéré les enfants éloignés par leurs études supérieures, et on a dû réapprendre à vivre ensemble. Heureusement, tout  se passe bien, ce qui me permet d’être dans de bonnes dispositions d’esprit pour faire face, professionnellement, à une situation exigeante.

Dès le 16 mars, plus de 50% de l’effectif de l’entreprise a été mis au chômage partiel. L’activité qui dépend des libraires s’est en effet totalement arrêtée, plongeant toute la chaine du livre dans une situation très difficile. Pour autant, la quasi-totalité de l’activité du pôle éducation et formation que je dirige, dont une part importante est désormais numérique,  a été maintenue.

Depuis 6 semaines, comme tous mes collaborateurs, je bosse énormément. On poursuit en effet notre travail pour préparer la rentrée, impactée par la réforme du lycée (il faut notamment éditer les nouveaux manuels).  On doit aussi prendre en compte les obligations de continuité pédagogique mises en place avec le Ministère de l’Education Nationale pendant le confinement. Tout ça en télétravail, et avec une organisation support très réduite. C’est une aventure de dingue.

Le télétravail fait ses preuves : une centaine de personnes continuent à se parler et prennent des décisions rapides, en sortant complètement des habitudes et des modes de fonctionnement habituel. La mobilisation a été rapide et efficace. Mais tout ça n’est pas simple, loin de là. Je constate notamment une certaine usure des équipes. Certains ont de jeunes enfants dont ils doivent s’occuper et travaillent en décalé, parfois la nuit.

Quand j’appelle mes collaborateurs, j’aime bien les voir (même si certains souhaitent cacher leur nouveau look hippie...). J’attache beaucoup d’importance au langage du corps. Quand je perçois qu’un collaborateur est peut-être un peu border line (alors qu’à la voix ça ne s’entend pas forcément), j’essaye aussi de transmettre physiquement de la réassurance.

Je crains la phase de transition « mix » présentiel/distanciel, incertaine, aux horaires différenciés... où on va avoir du mal à se trouver, contrairement à la phase actuelle « 100% télétravail » dont le cadre est clair, connu et commun. Depuis 6 semaines, on a réussi à travailler et à tenir nos engagements. Nous avons fait le choix de préserver le maximum d’équipes en télétravail dans les semaines qui viennent. Nos collaborateurs y sont largement favorables. Ce temps sera aussi mis à profit pour compléter l’adaptation de nos locaux aux nouvelles contraintes sanitaires. Après de grandes vacances vivement recommandées pour tous cet été, on pourra alors reprendre un mode collectif uniforme. Avec certainement une place nouvelle donnée au télétravail, qui reste à définir tous ensemble sur la base des retours d’expérience de chacun »

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