

Comment la justice française assassine t'elle les lanceurs d'alerte ? (Sixième partie)
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Comment la justice française assassine t'elle les lanceurs d'alerte ? (Sixième partie)
Dommages collatéraux
Faire de la prison, être exilé, enfermé pour avoir le courage de mettre de la lumière sur des dysfonctionnements qui concernent chaque citoyen de la planète est choquant car absolument injuste. Les lanceurs d’alerte qui ont été incarcérés ont tous souffert de leur emprisonnement, à commencer par Rudolf Elmer (lanceur d’alerte suisse de l’affaire Julius Baer) dont la fille, qui était jeune à l’époque, est tombée gravement malade. Philippe Pichon expliquait avec beaucoup de pudeur et d’émotion sur scène à Bordeaux, à mes côtés, lors d’une table ronde organisée par les Tribunes de la presse le vendredi 25 novembre 2016, les conséquences sur la santé de l’un des membres proches de sa famille qu’ont eues les pressions qu’il avait subies. Ce policier avait dénoncé les dérives de fonctionnement du Système de traitement des infractions (STIC) en transférant deux fiches au site Web Bakchich après avoir alerté en vain ses hiérarchies. Il a conclu sa présentation en annonçant qu’étant donné les souffrances subies par ses proches, jamais il ne recommencerait.
L’entourage des lanceurs d’alerte est déboussolé, fatigué et se sent inutile. Chacun se retrouve avec lui-même, isolé, avec ses pensées, ses interrogations. Quant aux lanceurs d’alerte, ils essaient de refaire l’histoire, se demandent comment ils auraient pu mieux faire, plus vite, mieux se protéger, mettre les leurs en sécurité. Même si chacun essaie d’y mettre de la bonne volonté, la durée des affaires et la violence des situations font que personne ne tient dans la longueur. Les familles écrivent même pour certaines leur incompréhension et leur détresse au président de la République, au Premier ministre, au Garde des sceaux, à l’Assemblée nationale et reçoivent généralement la réponse administrative laconique d’un conseiller inconnu indiquant qu’une loi bientôt protége(rait) ceux qui seront qualifiés de lanceurs d’alerte. Il est intéressant de noter que chacun répond par les mêmes éléments de langage, notamment l’attention portée au contenu des courriers, à la mise en œuvre de lois pour protéger les lanceurs d’alerte jusqu’à la sacro-sainte séparation des pouvoirs qui protégerait les citoyens et ce, quel que soit le pays. Toutes les familles sont sous le choc de la violence qu’elles subissent. Par ricochet, les effets collatéraux sont tels que chaque lanceur d’alerte reconnaît, comme Philippe Pichon, les années passant, les procès se succédant, la précarité étant présente, que la seule chose qui le ferait ne pas recommencer son geste est ce que subit son entourage.
Certains lanceurs d’alerte craquent, ils négocient leur silence avec leurs ex-employeurs au lieu de les attaquer en justice. J’ai entendu ici et là que l’on pourrait les comprendre, que la violence es
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