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Quand s'arrêter devient impossible

Quand s'arrêter devient impossible

Publicado el 28, dic, 2025 Actualizado 28, dic, 2025 Personal Development
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Quand s'arrêter devient impossible

En même temps que j’écris ce titre mon portable s’éteint

J’adore ces petits signes

Cette petite voix qui me dit : Tu vois : c’est simple ! Tu éteins !

Et puis, cachée, il y a la métaphore, parce que ce qui se passe à l’extérieur te montre ce que tu ne veux pas voir à l’intérieur : si tu ne t’arrêtes pas, tu t’éteins !

La métaphore nous éclaire sur une autre réalité qu’inconsciemment on ne veut pas voir, qu’on ne veut pas accepter, pour laquelle on détourne le regard, qu’on fuit de toutes nos forces

Une réalité brute et brutale

Quand on ne s’arrête pas … de travailler, de courir, de gesticuler dans tous les sens, de fumer, de chercher encore et encore des clients, de chercher encore et encore à avoir plus de plein de choses non essentielles …

Qu’est-ce que l’on s’inflige au fond ?

Que sacrifie-t-on au fond ?

La vie

On s’éteint de l’intérieur, on se fait disparaître,

Car il arrive un moment où,

quand on a trop agi,

quand on a trop été dans le faire, faire, faire, à partir d’un espace béant de manque,

on n’éprouve plus de joie, plus de plaisir,

on devient incapable de s’émerveiller pour des choses simples,

pour la vie tout autour de nous,

incapable de profiter d’un instant câlin avec notre animal, notre compagnon humain,

d’un instant de partage avec notre famille,

parce qu’une force intérieure nous pousse à retourner bosser nous faisant croire qu’on n’a pas le temps, qu’il faut faire des efforts pour gagner sa vie,

on se trouve une excuse : on est hyper-actif c’est comme ça !

Mais, au fond …. On n’a pas le temps de quoi ? pour quoi ?

A cet endroit-là, il y a une autre métaphore : la vie qui nous montre quelque chose de précieux …

Parce qu’encore une fois, tout ce que l’on vit à l’extérieur, a une face cachée, à l’intérieur de nous-même, une partie de l’iceberg immergé : la plus grosse de l’iceberg

On n’a pas de temps à perdre à exister, à être soi-même, à vivre

Ce que la vie cherche à faire disparaître, ce n’est pas nous, c’est le masque social que nous avons cru devoir porter depuis l’enfance

Ce que l’on s’inflige avec force, avec courage aussi, ce que l’on sacrifie … tente de nous montrer toujours la même chose :

Si l’on fait ça, c’est que l’on crève d’être reconnu … croyant que si les autres nous reconnaissent, enfin on pourra souffler, nous reposer

Ce que l’on ne voit pas c’est que cette quête vis-à-vis de l’extérieur est insatiable ….

On n’y arrivera jamais

On pourra continuer à faire faire faire … tant que ce faire agira à partir du manque de reconnaissance, il n’atteindra pas l’objectif

Parce que la reconnaissance, elle commence en face à face,

dans l’espace intime de notre for intérieur : elle commence par se reconnaître soi, respirer avec cette partie de soi que l’on reconnaît, elle commence par aimer cette partie de soi, éprouver une profonde gratitude pour cette partie de soi

Tout ce qui nous arrive dans la vie n’a qu’une intention : nous montrer où on en est sur ce chemin de la reconnaissance de notre être, de ses racines et de sa conscience

Alors chacune de ces journées, de ces mois, parfois de ces années durant lesquels

on passe à côté de notre vie, de celles de nos enfants quand on en a car parfois, on a aussi fait ce sacrifice de ne pas en avoir, ce sacrifice de ne pas aimer, pour, on croyait, ne pas avoir mal

Tous ces moments, nous offrent le cadeau de voir, un jour, toute la force, toute la patience, tout l’engagement, toute la persévérance … qu’on a déployés à être reconnu dans notre nature authentique – en fait, dans l’ombre, de reconnaître nos racines et notre conscience

Ce jour-là, on prend conscience que si l’on a sacrifié la vie en soi, c’était pour qu’un jour on soit capable de voir toute sa beauté,

Si l’on a fait autant de sacrifices dans nos vies, c’était pour voir la beauté de l’essentiel et la puissance de l’être que nous sommes, ses racines qui lui donnent l’énergie de se régénérer naturellement, sa conscience supérieure qui lui fait dépasser l’illusion de la séparation

Parce que lorsqu’on se sacrifie, dans le même espace-temps, on se révèle, on y met la même force mais, on ne le voit pas tout de suite

Un jour, un accident, une maladie, une dépression, un burn-out sonne le glas de ces années de sacrifices.

Arrête net la course effrénée que nous menions vers nous-même.

Au début, on croit que c’est la faute de notre compagnon, de notre famille, de notre mère, de notre père, de notre travail … il faudrait en changer, qu’ils changent !

Mais ça ne marche pas comme ça : rien de l’extérieur ne doit changer. Tout est parfaitement à sa place.

L’extérieur est juste un catalysateur de ce que nous avons à voir, sur quoi nous avons à mettre de la conscience : la relation, notre posture, notre lien.

Tous ces domaines de nos vies, toutes ces personnes dans nos vies n’ont pas à changer pour que nous soyons heureux, que nous éprouvions du bonheur, de la joie.

La seule chose qui puisse changer c’est la relation, la posture, le lien à soi.

Et bigne ! à ce moment-là, on se prend une autre claque et on se dit, mais, du coup, j’ai fait tous ces sacrifices pour rien ?

Le jour où la vie nous stoppe net avec une maladie, un accident, un burn-out, une dépression, elle ne nous punit pas, elle ne nous dit pas « tu ne vaux rien »,

non, ce jour-là, la vie nous dit :

maintenant fait le chemin à l’envers :

tout ce que tu as donné à l’extérieur donne le toi, à toi,

toutes les qualités, compétences, forces que tu as déployé sur cette première partie de ta vie mets les maintenant au service de ton cœur, de ta sécurité intérieure

C’est un long chemin de rééquilibrage qui commence alors

Qui demande courage, mais le courage on l’a déjà car pour se sacrifier il en faut des tonnes de courage !

Ce chemin éclaire toutes les faces cachées de l’iceberg de notre être, nous fait descendre dans ses profondeurs, revisiter chacun de ces espaces, les éclaire chacun de la lumière de la conscience qui nous apaise, nous sécurise jusqu’à nous montrer enfin qui nous sommes vraiment, cet être qui n’a jamais cessé de vivre en nous-même

Cet être en quête d’idéal, de super-pouvoirs, de plénitude, de paix … il était là depuis toujours ronronnant son existence dans toutes nos relations

Le plus grand acte d’amour envers soi consiste, je crois, à allumer le miroir, avec la curiosité d’un enfant, le regard non jugeant d’un animal et d’oser regarder ce qu’il nous montre avec la foi que nous sommes profondément soutenus.

Alors nous verrons tout ce que nous y projetons, tout ce qu’il nous révèle, tout ce que nous sommes.

Alors nous recommencerons à nous émerveiller, à jouir de chaque instant, de chaque relation avec douceur, nous pourrons nous arrêter sans culpabilité, sans peur – juste pour observer - parce que nous serons en paix en soi.


https://www.uncoconpoursoi.com




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