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Kramer contre Kramer (Kramer vs Kramer, Robert Benton, 1979)

Kramer contre Kramer (Kramer vs Kramer, Robert Benton, 1979)

Publicado el 8, dic., 2020 Actualizado 8, dic., 2020 Cultura
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Kramer contre Kramer (Kramer vs Kramer, Robert Benton, 1979)

Sous ses dehors de mélodrame classique, "Kramer contre Kramer" réalisé en 1979 a lancé quelques pavés dans la mare qui restent d'actualité aujourd'hui. Certes le divorce s'est depuis considérablement banalisé sous sa forme traditionnelle matrimoniale aussi bien que moderne avec les séparations à la suite de rupture de PACS (en France) ou sans contrat, avec ou sans besoin de passer par un notaire (pour régler le partage des biens et la garde des enfants). Mais le film va bien au-delà car il ébranle les rôles sociaux traditionnels dévolus aux parents et amorce une recomposition de ceux-ci qui n'est toujours pas achevée aujourd'hui. Comme dans le film (et le livre dont il est adapté) c'est la femme qui décide le plus souvent de partir car elle ne trouve pas son compte dans un schéma familial encore très marqué par le patriarcat. Si les femmes parviennent mieux de nos jours à concilier leur travail (condition de leur indépendance économique) et leur famille, cela dépend des pays (c'est plus facile en France qu'en Allemagne ou au Japon par exemple), elles sont moins payées à qualification égale et doivent supporter presque entièrement le fardeau des taches domestiques. Et elles sont les principales victimes des violences conjugales qui révèlent que le couple repose encore trop souvent sur le rapport de forces. Johanna n'est pas maltraitée par Ted mais il la néglige ainsi que leur fils au profit de sa carrière. Schéma patriarcal classique qu'elle décide de briser non seulement en partant mais en laissant son fils à la garde du père, au risque de passer pour une "mauvaise mère" qui abandonne son enfant. Car l'immense majorité des foyers monoparentaux sont encore de nos jours dirigés par la mère. Son choix est donc subversif parce qu'il oblige le père à reconsidérer ses valeurs et les priorités dans sa vie. Sa carrière passe au second plan (il est d'ailleurs licencié puis obligé de prendre un travail moins qualifié et moins bien payé) au profit de son fils qu'il doit entièrement prendre en charge et qui est encore très jeune. Ted préfigure ce que l'on appelle aujourd'hui "les nouveaux pères" qui rejettent le productivisme et sa logique de fuite en avant mortifère pour investir la sphère de l'intime en prenant le temps de nouer un véritable lien avec leur enfant. Dustin HOFFMAN est un choix parfait pour le rôle, son interprétation remarquable (incluant le naturel de ses échanges avec Billy alias Justin HENRY) tout comme celle de Meryl STREEP s'alliant avec une aura non-conformiste qui secoue nombre de pesanteurs sociétales dans d'autres films.

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