

Inc'oyables et me'veilleuses ! (concou's BoD)
En Panodyssey, puedes leer hasta 10 publicaciones al mes sin iniciar sesión. Disfruta de 9 articles más para descubrir este mes.
Para obtener acceso ilimitado, inicia sesión o crea una cuenta haciendo clic a continuación, ¡es gratis!
Inicar sesión
Inc'oyables et me'veilleuses ! (concou's BoD)
Après la Terreur, une renaissance bien inespérée ! |
Dans la petite histoire de cette France post-révolutionnaire issue du Directoire (1795-1799), le mouvement des "incroyables et merveilleuses " déclencha après tant de sous-France, une libération du soi-profond par le désir d'une pleine jouissance de sa vie". Un courant de pensées humaniste caractérisé par une folle inconscience d'être ; par des extravagances aussi bien linguistiques par la suppression de la lettre" r" de leurs discours (façon c'éole) ; autant que vestimentaires et comportementales ; en réaction au style dit égalitaire dispensé par une doctrine jacobine jugée par trop austère et honnie par une nouvelle folle noblesse d'esprit qui ne cherchait qu'à "se faire bien voir", dans toute l'essence du terme... L'histoire de l'art-évolution de l'homme et de ses grands principes libertaro-républicains, saura, au fil des temps, les faire évoluer en zazous, hippies, baba-cool ou épicuriens de tous poils ; farouches adeptes de la folie des glandeurs...
Un Incroyable et une Merveilleus
D'où l'idée folle de prendre conscience de ce à quoi la littérature française à échappé si cette mode là, avait du perdurer...
Ils au'aient pu di'e, à la maniè'e de Cy'ano (E.'ostand) dans la ti'ade du nez :
Ah ! non ! c’est un peu cou't, jeune homme ; on pouvait di'e… oh ! Dieu , bien des choses en somme ; en va'iant le ton, pa' exemple, tenez :
- AG'ESSIF : « Moi, monsieu', si j’avais un tel nez, il faud'ait su'-le-champ que je me l’amputasse ! »
- AMICAL : « Mais il doit t'empe' dans vot'e tasse, pou' boir', faites-vous fabrique' un hanap ! »
- DESC'IPTIF : « C’est un 'oc ! … c’est un pic ! … c’est un cap ; que dis-je, c’est un cap ? … C’est une péninsule ! »
- CU'IEUX : « De quoi se't cette oblongue capsule ;: d’éc'itoire, monsieu', ou de boîte à ciseaux ? »
- G'ACIEUX: « Aimez-vous à ce point les oiseaux, que pate'nellement vous vous p'éoccupâtes, de tend'e ce pe'choi' à leu's petites pattes ? »
- T'UCULENT : « Ça, monsieu', lo'sque vous pétunez, la vapeu' du tabac vous so't-elle du nez, sans qu’un voisin ne c'ie au feu de cheminée ? »
- P'EVENANT: « Ga'dez-vous, vot'e tête ent'aînée ; pa' ce poids, de tombe' en avant sur le sol ! »
- TEND'E : « Faites-lui fair' un petit pa'asol, de peu' que sa couleu' au soleil ne se fane ! »
- PEDANT: « L’animal seul, monsieu', qu’A'istophane, appelle Hippocampéléphantocamélos, dut avoi' sous le front tant de chai' su' tant d’os ! »
- CAVALIE' : « Quoi, l’ami, ce c'oc est à la mode ; pou' pend'e son chapeau, c’est v'aiment t'ès commode ! »
- EMPHATIQUE : « Aucun vent ne peut, nez magist'al t'en'humer tout entie', excepté le mist'al ! »
- D'AMATIQUE: « C’est la Me' 'ouge quand il saigne ! »
- ADMI'ATIF: « Pour un pa'fumeu', quelle enseigne ! »
- LY'IQUE : « Est-ce une conque, êtes-vous un t'iton ? »
- NAïF: « Ce monument, quand le visite-t-on ? »
- 'ESPECTUEUX : « Souff'ez, monsieu', qu’on vous salue, c’est là ce qui s’appelle : avoi' pignon su' 'ue ! »
- CAMPAGNA'D : « Hé, ardé ! C’est-y un nez ? Nanain ! C’est queuqu’navet géant ou ben queuqu’melon nain ! »
- MILITAI'E : « Pointez cont'e cavale'ie ! »
- P'ATIQUE: « Voulez-vous le mett'e en lote'ie ; assu'ément, monsieu', ce se'a le g'os lot ! »
- Enfin pa'odiant Py'ame en un sanglot :
- « Le voilà donc ce nez qui des t'aits de son maît'e
- A dét'uit l’ha'monie ! Il en 'ougit, le t'aît'e ! »
- – Voilà ce qu’à peu p'ès, mon che', vous m’au'iez dit
- Si vous aviez un peu de lett'es et d’esp'it
- Mais d’esp'it, ô le plus lamentable des êt'es,
- Vous n’en eûtes jamais un atome, et de lett'es
- Vous n’avez que les t'ois qui fo'ment le mot : sot !
- Eussiez-vous eu, d’ailleu's, l’invention qu’il faut
- Pou' pouvoi' là, devant ces nobles gale'ies,
- Me se'vi' toutes ces folles plaisante'ies,
- Que vous n’en eussiez pas a'ticulé le qua't
- De la moitié du commencement d’une, ca'
- Je me les se's moi-même, avec assez de ve've,
- Mais je ne pe'mets pas qu’un aut'e me les se've !
Inc'oyable mais v'ai
A la maniè'e de Pie''e'' Co'neille : La 'use
Nous pa'tîmes cinq cents ; mais pa' un p'ompt 'enfo't
Nous nous vîmes t'ois mille en a' 'ivant au po't,
Tant, à nous voi' ma'che' avec un tel visage,
Les plus épouvantés 'ep enaient de cou'age !
J’en cache les deux tie's, aussitôt qu’a' 'ivés,
Dans le fond des vaisseaux qui lo's fu'ent t'ouvés ;
Le 'este, dont le nomb'e augmentait à toute heu'e,
B'ûlant d’impatience autou' de moi demeu'e,
Se couche cont'e ter' 'e, et sans fai'e aucun b'uit,
Passe une bonne pa't d’une si belle nuit.
A la maniè'e de Victo' Hugo : La conscience
Il 'éveilla ses fils do'mant, sa femme lasse,
Et se 'emit à fui' sinist'e dans l’espace.
Il ma'cha t'ente jou's, il ma'cha t'ente nuits.
Il allait, muet, pâle et f'émissant aux b'uits,
Fu'tif, sans 'ega'de' de''iè'e lui, sans t'êve,
Sans 'epos, sans sommeil ; il atteignit la g'ève
Des me's dans le pays qui fut depuis Assu'.
« A'êtons-nous, dit-il, ca' cet asile est sû'.
'estons-y. Nous avons du monde, atteint les bo'nes. »
°0°0°0°0°
Et bien d'aut'es !
Note de l'auteur :
Si vous éprouvez difficulté
A lire ces chefs-d'oeuvres,
Des lettres vous manquant
Les placer autrement
Comme enfer
A vous de compléter
Ces puzzles littéraires
Je vous les livre avant
Que vous n'abandonniez,
Pour ne point m'en déplaire
liste des lett'es inc'iminées : r r r r r r r r r r r r r r r r r r R r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r R r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r R R R r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r R r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r R R r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r R r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r v r r r r r r r r r r r r r r r r r r R r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r r R r r r... L'r effraie aujourd'hui !
Humoureusement vôtre, Bernard Ducosson - auteur
NDLR : sans moquerie aucune envers la langue créole, ce texte ne rappelant gaîment qu'un pan d'histoire réelle passée...
Photos : anonymes
Texte en collaboration avec René Sens
Si ça vous plait, je continue
Donnez-moi juste un nom d'auteu' connu !


Daniel Muriot hace 5 horas
Avec ‘ené Ba’javel, ça donne’ait quoi ?
Bernard Ducosson hace 4 horas
Je 'ega'de ça, Daniel Mu'iot et te 'éponds
Bernard Ducosson hace 4 horas
La nuit des temps (ext'ait)
Un 'ideau de pluie dég'ingola la pente de la montagne et trave'sa la vallée. Les arb'es se cou'baient sous son poids et se laissaient a''ache' leu's de'niè'es feuilles mo'tes. F'ançois étendit ses b'as, off'it son visage au ciel. Ses joues, ses yeux, son f'ont et la te''e desséchée reçu'ent les p'emiè'es gouttes, éno'mes, avec la même joie. Il les entendit pique' les feuilles sèches, éclate' en étoile su' les tuiles. Leu' c'épitement s’accélé'a, se souda, devint un b'uit immense qui emplissait la vallée, le monde, et les cervelles. Une odeu' puissante monta du sol amou'eux à la 'encont'e du déluge.
'ené Ba'javel