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En corps et en accord(s).
Publié le 30 avr. 2024
Mis à jour le 30 avr. 2024
Société
6 min
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Publié le 30 avr. 2024
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En corps et en accord(s).
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Quand mes enfants étaient plus petits, ils ont tous refusé pendant longtemps la tondeuse chez le coiffeur. Alors que bien sûr, cela aurait permis une coupe bien plus rapide. Je ne les ai jamais forcés parce que je comprenais. Mais j’étais mal à l’aise avec la pression du jugement dans les regards alentour, surtout une fois devenus « grands » et qu’ils continuaient à faire ce qui était pris pour un « caprice ». Je faisais alors reporter ce malaise sur eux, en soufflant : « Tu es sûr ? D’accord … Pfff . » Rien de glorieux en tant que maman...
Et pourtant, qu’est-ce que j’ai moi-même souffert des shampoings et des démêlages, petite ! Je ne « jouais » jamais à la bagarre, car pour moi, c’était inévitablement trop brutal et cela virait toujours au drame ! Même les chatouilles étaient une
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Jean-Christophe Mojard il y a 16 heures
« Le problème tourne donc autour du défaut de parole, et le fait de faire tomber des tabous… ». Lorsque la barrière tombe, on s’aperçoit que l’herbe de l’enclos n’était pas la prairie. Quel bonheur alors que de galoper dans cette étendue de liberté.
« Mais c’est pourtant par le corps que nous entrons en contact avec autrui ». Au de la même du corps physique, il y a le corps gestuel, celui de regard, des senteurs. « N’est-il pas dommage de passer une vie à côté de notre propre corps ? ». Combien de fois l’ai-je répété celle-là lors d'initiations au naturisme.
« N’est-il pas temps de ne plus en perdre et de l’écouter ». Il n’est jamais trop tard, mais hélas cela vient trop souvent avec le nombre des années.
« D’arrêter de prendre sur nous pour ménager les autres ? ». Et oui, c’est en prenant d’abord soin de nous que l’on peut prendre soin des autres.
Bref, quelle fin de texte ! Merci.