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Nous sommes la somme de nos éveils

Nous sommes la somme de nos éveils

Publié le 25 oct. 2020 Mis à jour le 27 oct. 2020 Politique
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Nous sommes la somme de nos éveils

La démocratie prétendue les aurait balayés : les "serenos", les veilleurs des nuits citadines dans l'Espagne dont je viens. Incontournables du bout de la nuit du XVIIIème siècle à la fin du siècle dernier. 

L'étranger qui, pour la première fois, passait la nuit dans une ville capitale de province ibérique, se trouvait invariablement réveillé par un cri poussé, à des intervalles réguliers, dans un ton monocorde et bien plaintif pour dire que tout allait bien : serenoooooo ! Tout reste "serein".

Le seul perturbateur est celui qui veille à ce que rien ne soit perturbé. 

L'étranger le prenait pour un mauvais plaisant ou un ivrogne tapageur. Il s'agissait pourtant d'un homme distingué, enveloppé dans une « cape » ou dans un très long manteau, coiffé d'un couvre chef rouge et noir, avec, dans une main, une lanterne à verres de couleur, et, dans l'autre,, une sorte de lance pour disperser ceux qui traineraient dans les rues ensemble à des heures indues et pour faire se retirer les voleurs et dealers des planques des rues sombres jusqu'au jour. 

Les habitants habitués dormaient bien, rassurés de ce cri morne et régulier. Sans surprise. Sans aigus. Sans faute non plus.

Je rapprochais cette figure de celle de Pierre et le loup, dans mon imagination d'enfant et elle revient ces jours.

Tel Pierre et le loup

Dans la comptine de Prokofiev c'est Pierre qui crie au loup alors que rien ne craint. Et quand cela craint enfin plus personne vient à l'aide de Pierre ni à l'aide du troupeau.

Les sereins, les bergers, les couvreurs du feu, les lanceurs d'alerte à l'allure de plus en plus banalisée veillent sur nos vies. A quoi bon veiller ? Vivre en relation avec les éléments naturels et les complexes humains, c'est notre risque et notre droit le plus "divin".

Ou alors, faire ensemble écosystème évéillé.

Faire écosystème éveillé sans en perdre le sommeil. Au saut du lit plutôt qu'à l'assaut ou au repli. Nous sommes déjà quelques uns.

Parmi eux, Jean Louis Muller, dont l'éveil systémique est la creative room que j'ai choisie pour faire passerelle panodyssey entre ces quelques idées et le cadre qu'il pourrait nous proposer.

 

 

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