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CHRONIQUE DU TRAVAIL CONFINÉ (# 24)

CHRONIQUE DU TRAVAIL CONFINÉ (# 24)

Publié le 5 mai 2020 Mis à jour le 29 sept. 2020 Entrepreneuriat et start-up
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CHRONIQUE DU TRAVAIL CONFINÉ (# 24)

Sandra, directrice de la communication et de la collecte d’une fondation

« Notre fondation emploie 2000 personnes ; elle gère des dizaines d’établissements qui accompagnent des milliers d’usagers en situation de handicap mental ou psychique. Les projets que nous soutenons proviennent des besoins exprimés sur le terrain.

Il y a quelques jours, un homme était en conversation avec sa mère par Facetime. On avait institué une distance de sécurité entre lui et la personne qui tenait le téléphone ; or, le fils voulait s’en approcher pour mieux voir sa mère.

Le confinement fait remonter de nouveaux besoins : en matière d’accessibilité numérique, je me rends compte qu’il faut proposer des formations en visio-conférence. Et c’est un besoin qui se manifeste pour tout le monde. Dans une certaine mesure, nous sommes tous actuellement en situation de handicap car chacun est limité dans ses déplacements.

Cela nous permet de repenser autrement la question de l’accessibilité, par exemple par rapport à la culture : le présentiel n’est pas la seule option à explorer. La même réflexion peut se faire pour les proches des personnes qui sont en institution et qui ont parfois du mal à être présents.

Avec cette crise, la place des familles s’est densifiée. Parce qu’ils sont éloignés de leur parent, ils ont besoin de plus de transparence, de plus d’informations. D’habitude c’est nous, le service communication, qui sommes en demande de témoignages ; actuellement, les familles veulent s’exprimer. Cela modifie les équilibres.

De même, les grandes entreprises veulent agir. C’est très rare d’avoir des appels entrants. En ce moment, nous en avons. Le secteur privé veut être utile mais ne sait pas toujours comment.

Nous avons réussi à obtenir des masques : par des dons, par des bénévoles et par nos usagers qui en ont fabriqué des milliers : ça donne une image positive, pour tous ; je trouve que c’est très rassurant. C’est crise contient une grosse opportunité de croissance pour l’accompagnement : on va y gagner ! »

 

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