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CHRONIQUE DU TRAVAIL CONFINÉ (#18)

CHRONIQUE DU TRAVAIL CONFINÉ (#18)

Publié le 3 mai 2020 Mis à jour le 29 sept. 2020 Entrepreneuriat et start-up
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CHRONIQUE DU TRAVAIL CONFINÉ (#18)

Amélie, DRH dans une administration publique

 

« Je n’ai pas eu le temps de la sidération. La DG m’a tout de suite demandé de mettre en place un logigramme, avec les situations de tout le monde : mission prioritaire ou pas. Autorisation d’absence, télétravail, ou travail sur le terrain. Il a fallu répondre à toutes les questions, de toutes les directions. Et participer à la cellule Covid, qui réunissait la DG et toutes les directions, sur la gestion de la crise. Ça a été un véritable tsunami ! Je passais mes journées, vissée sur ma chaise, à enchainer les réunions téléphoniques. Le soir, je m’écroulais de fatigue. C’était très dense.

Avec l’équipe, je me suis adaptée aux profils et aux situations de chacun. Mais je n’ai pas voulu en faire plus que d’habitude : j’ai conservé mes points hebdo avec les chefs de service, et je n’ai pas ajouté des cafés virtuels ou autres rituels. Je n’ai pas voulu être envahissante.

Cette crise a permis de poser un autre regard sur certains acteurs de la RH. Le service de gestion du personnel, par exemple. Le plus administratif, d’une certaine manière le moins glamour, parce que le plus réglementaire (vs. le service recrutement, mobilité, développement de compétence). Et bien tout s’est inversé ! Sa mission, assurer la paye, a été déclarée prioritaire. L’équipe « paye » s’est retrouvée sous les feux de la rampe. Ils ont réussi et ont été beaucoup remercié par les salariés, directement.

L’expérience a prouvé que le télétravail, y compris pour la paye, ça fonctionnait. Confinement oblige, on est passé de 250 à 1200 PC portables. On a pu équiper de nombreux agents, qui vont souhaiter poursuivre le télétravail.

Au moment de la reprise, il va falloir être attentifs aux uns et aux autres, à leurs besoins. Parce que certains auront vécu des drames personnels, d’autres auront été isolés, auront mal vécu que leur mission ne soit par prioritaire. Il y a un très fort enjeu de cohésion. Rassurer les uns et les autres, notamment sur leur utilité. Chacun doit retrouver sa place. Et on doit tous retrouver des enjeux communs.

Quand on est DRH, ça n’est jamais calme, mais là, c’était particulièrement dense ! On se sent vachement utile. C’est vrai qu’on était très attendus. Il y a un vrai enjeu à répondre rapidement, et précisément. La DRH est là pour rassurer, dans une période incertaine et angoissante. »

 

 

 

 

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