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CHRONIQUE DU TRAVAIL CONFINÉ (#10)

CHRONIQUE DU TRAVAIL CONFINÉ (#10)

Publié le 3 mai 2020 Mis à jour le 29 sept. 2020 Entrepreneuriat et start-up
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CHRONIQUE DU TRAVAIL CONFINÉ (#10)

Hugo, responsable du développement web

« Je gère une équipe avec une dizaine de personnes. J’ai besoin de voir les gens. J’attache beaucoup d’importance aux « à-côtés ». Certes, on va travailler ensemble mais on peut aussi prendre des cafés, déjeuner ; tout à coup, ces « à-côtés » n’existent plus. C’est assez bizarre. De même, tous les non-dits ont disparu : les sourires, les regards, l’implicite (tous ces échanges qu’on ne valorise pas dans notre vie quotidienne). Les rituels virtuels qu’on met en place ne remplacent pas tout ça : ce sont des tentatives désespérées par rapport à ces « à-côtés ». 

Dans mon équipe, certains se révèlent plus autonomes, ils ont plus envie de travailler qu’avant le confinement ; ils se connectent à 23 heures, il faut leur dire « stop ». D’autres au contraire ont un rapport au boulot différent, ce n’est ni bien ni mal, ils aiment leur métier, ça leur procure un revenu, ils saisissent une opportunité : vu la situation, les dossiers sont moins urgents, donc ils vont aller moins vite. A 11 heures du matin, ils ne sont pas connectés. Après le confinement, je pense que mon management va évoluer : je donnerai plus d’autonomie à certains, je serai plus présent pour d’autres.

Habituellement, je suis sur un plateau : dès que j’ai une idée, j’en parle. Là, c’est plus compliqué : quand j’ai une idée, mes collègues ne sont pas forcément sur Skype au même moment.

Je trouve que cette crise révèle des choses intéressantes dans l’entreprise. Souvent, elles disent qu’elles s’intéressent à l’impact environnemental de leur activité mais ce n’est pas toujours vrai : parfois il y a une dichotomie entre ce qui est annoncé et les actes. Pendant cette crise, au contraire, j’ai l’impression que certaines entreprises ont vraiment un comportement citoyen, sans forcément le dire. Je note également que c’est compliqué pour les décideurs car actuellement on ne peut rien anticiper : personne ne sait ce qui va se passer. C’est une vraie perte de contrôle au niveau de la stratégie de l’entreprise. Et ça, c’est très dur pour les dirigeants d’entreprise. »

 

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