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Blockchain, où en sommes-nous ?

Blockchain, où en sommes-nous ?

Published Apr 17, 2020 Updated Sep 29, 2020 Technology
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Blockchain, où en sommes-nous ?

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Mais avant tout qu’est-ce la blockchain ? C’est une technologie de stockage et de transmission d’informations, transparente (visibilité en temps quasi réel des transactions distribuées), sécurisée (impossibilité de déséquilibrer le réseau, car le fonctionnement repose sur de puissants algorithmes mathématiques outre que le piratage s’avère impossible en raison de la décentralisation du système) et fonctionnant sans organe central de contrôle (tous les membres participent à la validation des échanges et si une fraude apparaît alors tous ces utilisateurs sont immédiatement alertés). Il est indéniable qu’elle représente l’avenir dans une multitude de secteurs où des données numériques sont traitées au quotidien (logistique, transport, secteur pharmaceutique et médical…), et d’un point de vue public, dans les rapports entre citoyens et autorités administratives. Conjuguées au potentiel de l’intelligence artificielle, les possibilités, tout comme les défis sont gigantesques et doivent être pris à bras le corps dès à présent.

Relevons le défi de nous positionner en tant que précurseurs européens. Manifestement, selon les dires des experts actifs dans le secteur du développement des technologies, il apparaît qu’en Belgique nous avons tendance à stagner face à d’autres. Récemment, Carrefour lançait la première blockchain « Belchick’n » en grande distribution (traçabilité pouvant être consultée à tout moment par le consommateur souhaitant contrôler la chaine allant de la poule pondeuse jusqu’à l’abattoir : pour se faire il suffit de scanner le code QR sur l’emballage du produit). À titre exemplatif, en Europe la France s’impose en tant que premier pays à adapter son cadre législatif face à ce nouveau type de technologie dans le secteur financier et plus particulièrement dans le transfert de titres non cotés (parts de fonds, les actions et obligations non cotées et les titres de créances négociables). L’Assemblée nationale française a d’ailleurs créé le 1er février 2018 une Mission d’information commune sur les chaînes de blocs (blockchain). En réalité, en France, ils ont élaboré le cadre légal, mais n’ont pas créé les arrêtés d’exécution au contraire de la Suisse, et l’Estonie. C’est donc le tout début.

À l’autre bout du monde, en Australie, le gouvernement en a fait son cheval de bataille afin de devenir l’un des 3 premiers gouvernements numériques mondiaux d’ici 2025. L’Estonie investit elle depuis 2002 dans ce secteur et est aujourd’hui unanimement reconnue comme une référence en matière d’entrepreneuriat numérique et e-administration. La présidente de l’e-république présente sa nation en tant que véritable startup-nation, grâce à l’environnement économique, législatif et accueillant qu’elle présente. Rappelons qu’au niveau européen, avec le soutien du Parlement européen, la Commission européenne a lancé le 1er février 2018 l’observatoire-forum des blockchain de l’UE. Elle souhaite tirer parti des initiatives existantes et veillera à ce qu’elles puissent fonctionner par-delà les frontières avec l’aide de l’observatoire qui mettra en lumière les grandes avancées et favorisera la coopération transfrontalière. D’ailleurs, d'ici 2020, elle financera un montant de 340 millions d'euros pour les projets pouvant s'appuyer sur cette technologie. Le 10 avril 2018, après une négociation entre le fédéral et les Régions, la Belgique a signé lors de la journée du numérique des documents manifestant son intention de collaborer pour l’IA et la blockchain avec la plupart des États membres. 

Il faudrait créer de la dynamique, à l’instar de l’Estonie ou de la Suisse pour permettre à un tissu entrepreneurial et un savoir-faire « local » de se développer. Pour ce faire, il convient d’élaborer un environnement attractif pour tous les entrepreneurs innovants et susceptibles de favoriser le développement économique dans un secteur porteur, avec création d’emploi et mise en place de formations afférentes. Ensuite, en procédant de la sorte, nous stimulons la reconversion économique de la région, générons de nouvelles opportunités de richesses et d’emplois.



La Belgique a-t-elle envie d’être accueillante pour ce type d’entrepreneuriat et de se profiler comme leader en la matière ou plutôt de vivre le changement de manière passive à la solde d’autrui ? La première base à poser est le cadre pour développer ces entreprises. Il faut également des fonds, et pour les obtenir c’est la croix et la bannière. Ce qu’il faudrait faire, c’est atteindre un équilibre entre les règles relatives à la souveraineté du pays et suffisamment de liberté pour les entreprises innovantes afin qu’elles se développent activement à la transformation numérique du pays. L’État doit rester maître de la trajectoire du changement.

Emmanuel G.

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