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CHRONIQUE DU TRAVAIL CONFINÉ (#26)

CHRONIQUE DU TRAVAIL CONFINÉ (#26)

Published May 7, 2020 Updated Sep 29, 2020 Small business and startups
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CHRONIQUE DU TRAVAIL CONFINÉ (#26)

Sébastien, vendeur

« Je travaille pour un groupe de cavistes. Au début notre direction a fermé toutes les boutiques. Puis, elle a décidé d’ouvrir certains points de vente en faisant un appel au volontariat. En général, ceux qui ont une famille n’ont pas voulu la mettre en danger. Moi j’ai tout de suite été partant. Mon responsable n’est pas retourné travailler mais il me contacte toutes les semaines pour prendre de mes nouvelles.

Les clients sont au rendez-vous ; ils nous remercient d’être ouverts. On se sent utiles. Ils consomment plus que d’habitude. Au lieu d’acheter deux ou trois bouteilles, ils vont en acheter quatre ou cinq. Notre chiffre a néanmoins baissé car les touristes sont absents.

Je me lave les mains toutes les dix minutes. Au début j’avais du mal avec le port du masque : ça tient chaud, et les clients ne m’entendaient pas toujours. Il fallait que je parle plus fort. Par la suite, je m’y suis habitué.

On a mis une signalétique pour que les clients restent à cinquante centimètres des bouteilles. On ne veut pas qu’ils éternuent dessus ou qu’ils les touchent. On a de la chance, personne n’a jamais éternué dans la boutique. A 99%, quand un client touche une bouteille, il l’achète. Quand ce n’est pas le cas, on a des lingettes.

Quand je quitte le travail, je mets une nouvelle paire de gants. Je circule en RER. Je vis avec ma sœur qui est en télétravail. Avant d’entrer dans l’appartement, je jette les gants et le masque dans une poubelle. Je lave à la machine tous mes masques à 60 degrés une fois par semaine. Je ne peux pas le faire tous les jours car ça coûterait trop cher. Alors je les fais bouillir pendant 30 minutes quotidiennement. On a remarqué que les clients achetaient en ce moment de très belles bouteilles pour fêter la fin du confinement ! »

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